«La Belgique réitère son attachement à l’amitié et au partenariat stratégique entre l’UE et le Maroc et continuera à œuvrer à son approfondissement», a affirmé le ministère belge des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et de la Coopération au développement dans une publication sur X, au lendemain de la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) concernant les accords de pêche et agricole entre l’UE et le Royaume
La Belgique a exprimé, à cet effet, son appui à la déclaration conjointe de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et du Haut représentant de l’Union européenne, Josep Borrell, dans laquelle les deux responsables réaffirment l’engagement de l’UE en faveur de la préservation et du renforcement de ses relations étroites avec le Maroc dans tous les domaines, conformément au principe «pacta sunt servanda», selon lequel les traités et contrats doivent être respectés.
La Hongrie a également réitéré, le vendredi 4 octobre, sa position constante en faveur du renforcement du partenariat stratégique entre l’UE et le Maroc, exprimant qu’il est «dans notre intérêt commun». «Nous continuerons à œuvrer pour servir ces intérêts en renforçant les liens et en élargissant la coopération avec le Maroc à de nouveaux domaines», a affirmé le ministère hongrois des Affaires étrangères et du Commerce dans un communiqué, où il indique que Budapest étudiait en détail les arrêts de la CJUE à propos des accords de pêche et agricole UE-Maroc.
Sur la même longueur d’onde, l’Italie a mis en exergue le partenariat stratégique «fondamental» entre l’UE et le Maroc. «Le partenariat stratégique est fondamental entre l’UE et le Maroc, y compris dans le domaine de l’agriculture et de la pêche. Le gouvernement italien, comme je le répèterai, lors de ma visite à Rabat, veut renforcer davantage la coopération avec le Maroc, notamment en matière de lutte contre l’immigration illégale», a affirmé le Vice-président du Conseil des ministres, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Antonio Tajani, sur son compte X.
Les Pays-Bas ont, à leur tour, réitéré leur «ferme attachement au partenariat stratégique entre l’UE et le Maroc», soulignant qu’ils soutiennent la déclaration commune de la présidente de la Commission européenne et du Haut-représentant de l’Union européenne sur les arrêts de la CJUE. Dans la même veine, la Finlande a réaffirmé son «engagement fort» en faveur du partenariat stratégique entre l’UE et le Maroc.
Idem pour le Portugal qui a souligné, samedi, le caractère «essentiel» du partenariat entre l’Union européenne (UE) et le Maroc, tout en réaffirmant sa volonté de travailler avec les partenaires européens et les institutions européennes pour l’approfondir dans tous les domaines.
Des eurodéputés expriment leur indignation
À Bruxelles, des eurodéputés ont à leur tout exprimé, le 4 octobre, leur indignation suite aux décisions de la CJUE, notant que cette décision «porte atteinte aux intérêts économiques européens».
Pour l’eurodéputé français Nicolas Bay, vice-président de la délégation du Parlement européen à l’Assemblée parlementaire Afrique-UE, avec ses arrêts, la CJUE a cédé «aux revendications des terroristes du front Polisario» sur le Sahara. Ce faisant, la Cour a «porté atteinte aux intérêts économiques européens et marocains» et «violé l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc», a-t-il réagi via une publication sur X.
«Le Maroc reste le partenaire le plus fiable en Afrique du Nord et le seul interlocuteur de l’UE pour toutes les questions politiques et commerciales», a commenté l’eurodéputé Tomáš Zdechovský, du groupe du Parti populaire européen (PPE) au Parlement européen, qui considère que le Polisario représentait une «menace pour la stabilité et la sécurité du voisinage de l’UE».
«Triste jour pour l’Europe», a écrit de son côté l’eurodéputé Thierry Mariani, toujours sur réseau social, relevant «que tout le monde a compris que le Sahara est marocain… sauf la Cour de Justice de l’UE».