Interrogé par le360, Ramid a rappelé que «c'est Daoudi qui a demandé à partir». Il a en outre tenu à préciser que, contrairement à ce qui a été écrit, le secrétariat général du PJD, lors de sa réunion de mercredi soir, «n'a pas discuté les tenants et aboutissants de la démission de Lahcen Daoudi».
«Nous n’avons pas», a-t-il poursuivi, «soumis cette démission à un profond examen, ce n'est pas du ressort du Bureau politique».
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Le ministre des Droits de l'Homme, considéré comme l'un des principaux confidents de Saâd-Eddine El Othmani a, par ailleurs, souligné que le secrétariat général avait simplement considéré que la participation de Daoudi à la manifestation des salariés de la société laitière avait «transgressé une obligation». Et de préciser que le secrétariat général du parti «n'a pas pour attribution de démettre ou de nommer».
«Pour que la démission soit effective, il y a une procédure à suivre», a-t-il affirmé en faisant allusion à l'article 47 de la Constitution qui octroie au souverain les attributions de nommer et de démettre un ministre sur proposition du chef du gouvernement.