Il s'agit d'une riposte à référentiel islamiste qui s'oppose totalement à la dépénalisation de la culture du kif telle que recommandée par la conférence du 16 mars à Tanger tenue à l'initiative du PAM.
Longtemps silencieux sur cette question, le PJD vient de mobiliser ses troupes en confiant à une association proche, le Collectif national de lutte contre les drogues, d'organiser cette journée d'étude qui aura lieu à la salle des conférences relevant de la région de Rabat/Kénitra. Cette journée se déroule en partenariat avec le Conseil de la région de Rabat dont le président est Abdessamad Sekkal, membre du PJD.
Le programme comprend une dizaine de thèmes que différents conférenciers développeront en liaison avec "Le développement durable de la région du nord", "Les conséquences de la consommation du kif sur la santé et la famille" et "Les expériences internationales en matière de législation et de dépénalisation du kif".
A rappeler que ce collectif proche du PJD a rejeté les deux principales revendications de la conférence de Tanger du 16 mars. Celle-ci avait suggéré, d'une part au Conseil économique, social et environnemental (CESE) d'effectuer une étude sur "les politiques alternatives à la culture du kif", et d'autre part au Conseil national des Droits de l'Homme (CNDH) d'entreprendre une révision des articles du Code pénal consacrés aux drogues.
Le PAM et le PJD s'accusent mutuellement d'exploiter le problème de la culture du kif à des fins électorales.