«Je pense qu’en faisant ce choix du lieu de la rencontre, le Maroc donne un signal au monde entier», a déclaré Karamoko Jean-Marie Traoré, ministre burkinabè des Affaires étrangères, dans une déclaration à Le360, en marge de la première conférence sur les victimes du terrorisme en Afrique, ouverte à Rabat ce 2 novembre.
Le chef de la diplomatie burkinabè a estimé nécessaire de «recentrer les débats» afin de bâtir, collectivement, une solidarité effective et structurée, capable de permettre aux personnes affectées de «renouer avec la dignité». Il a souligné être présent à Rabat «en tant que Burkinabè, observateur, témoin, mais aussi comme victime», dans un contexte où le terrorisme et l’insécurité continuent de frapper de plein fouet plusieurs pays du Sahel.
Karamoko Jean-Marie Traoré a, par ailleurs, salué les efforts consentis par le Maroc, sous la conduite du roi Mohammed VI, en faveur de la paix et de la stabilité régionales.
«Nous saluons véritablement cette opportunité offerte à tous les pays, mais aussi aux organisations des Nations unies, pour travailler ensemble et trouver des solutions durables» à l’insécurité qui sévit dans le Sahel, a conclu le ministre.




