Ces détenus qui purgent leurs peines dans différentes prisons du royaume, montent au créneau pour faire entendre leurs voix.
En effet, le comité mixte pour la défense des détenus salafistes a décidé de saisir le chef de gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani, le ministre de la Justice et des Libertés, Mohamed Aujar et le ministre d’Etat chargé des droits de l’Homme, Mustapha Ramid en vue de relancer le dialogue.
Dans une déclaration au quotidien Akhbar Al Yaoum, qui rapporte l’information dans son édition de ce week-end 29 et 30 avril, Abderrahim Ghazali, porte-parole du comité mixte pour la défense des détenus islamistes a affirmé que l’instance qu’il représente compte attirer l’attention des pouvoirs publics sur la situation des détenus salafistes.
«Nous avons tapé à plusieurs portes pour trouver une solution globale à cette affaire. Aujourd’hui, nous réitérons notre initiative et nous sommes disposés à toutes les formules de négociations en vue de tourner cette page», a déclaré Abderrahim Ghazali.
Et de préciser que le comité mixte pour la défense des détenus islamistes reste ouvert à toutes les solutions, manifestant son espoir de voir El Othmani réagir à ses doléances.
Cette sortie des représentants des détenus salafistes intervient après des rencontres de la Rabita Mohamammedia des Oulémas et la délégation générale de l’administration pénitentiaire avec les détenus salafistes suite à la révision menée par ces derniers et leur point de vue religieux du système politique marocain. C’est dire qu’une solution globale pour tourner cette page se profile à l’horizon.