Dès l’ouverture de ce forum, auquel ont participé environ 400 personnes représentant des ONG de la jeunesse, des départements ministériels, des organismes chargés des jeunes ainsi que des corps élus et constitués, le président de la Chambre des conseillers, Enaam Miyara, a appelé les pouvoirs publics à améliorer la gouvernance des programmes relatifs à la jeunesse, tout particulièrement en ce qui concerne la formation, l’emploi et l’innovation, un apport pour une ouverture sur les questions sociétales.
«Nous espérons, en tant qu’institution soucieuse des préoccupations des acteurs territoriaux, jouer notre rôle non seulement dans l'enrichissement des politiques territoriales destinées aux jeunes, mais aussi dans le suivi et l'évaluation de la participation des jeunes aux processus de leur élaboration et mesurer l'impact de leur mise en œuvre», a déclaré le président de la Chambre des conseillers.
Selon Enaam Miyara, la réflexion sur les conclusions de ce forum portera sur «l'élaboration d'une matrice de lignes directrices pour le suivi et l'évaluation des politiques publiques prenant en compte l'incarnation d'une pleine citoyenneté des jeunes» conformément aux Hautes Instructions Royales contenues dans le discours du 20 août 2012, mettant l'accent sur l'importante de l'institutionnalisation du dialogue parlementaire de la jeunesse, son rôle et les objectifs escomptés.
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Le ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mehdi Bensaïd, a rappelé que 50% de la population est constitués de jeunes: «nous participons avec des contribution efficaces en leur faveur». Mais, a-t-il dit, «la première des problématiques est liée à l’emploi et aux difficulté économiques et sociales dont souffre cette catégorie qui chaque année arrive sur le marché du travail».
Le ministre a expliqué que son département oeuvrait à «investir dans la jeunesse, car cela est d’un grand apport pour le développement du pays».
La présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Amina Bouayach, a qualifié de «très importante» l’initiative de la Chambre des conseillers.
«Nous allons contribuer, a-t-elle affirmé, au sein des ateliers pour rappeler les droits de la jeunesse notamment en matière des droits politiques, économiques, sociaux et nous nous félicitons que lors des dernières élections la jeunesse a dynamisé les scrutins en appelant à la mobilisation et à la participation électorale».