DGSN: des agents de la circulation sanctionnés

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Revue de presseKiosque360. La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) vient de prononcer de nouvelles sanctions à l’encontre d’agents ayant failli à leurs obligations dans le cadre de la sécurisation des déplacements royaux.

Le 25/09/2018 à 20h24

La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) vient de sanctionner trois agents relevant de la brigade de la circulation, à Salé, pour des erreurs professionnelles commises lors de l’organisation du trafic routier en marge d’une activité royale. L’information fait la Une d’Assabah dans son édition du mercredi 26 septembre.

Le quotidien indique ainsi que les trois agents devront (re)faire un passage par l’Institut royal de la police de Kénitra. Le chef de l’arrondissement de police et un officier de la police judiciaire ont également été entendus dans le cadre de cette affaire, pour n'avoir pas réagi aux ordres.

Les sources du journal expliquent que les erreurs en question ont été relevées alors que les agents sanctionnés étaient en service à proximité d’un célèbre restaurant de la ville de Salé. Un officier s’est alors présenté sur place pour constater des fautes professionnelles qualifiées de "graves". Et Assabah d’ajouter qu’il est attendu que la DGSN émette, dans les quelques jours qui viennent, d’autres sanctions qui concerneront, notamment, le chef de l’arrondissement, celui-ci ayant apparemment failli aux règles imposées par le protocole royal lors d’une activité officielle.

La même source rappelle que ces sanctions interviennent dans un contexte où la DGSN avait verrouillé sa stratégie sécuritaire en vue d’assurer les déplacements royaux dans les villes de Rabat et Salé, après le retour du souverain de son voyage aux Emirats arabes unis. L’objectif principal était de lutter contre les tentatives d’entrave au cortège royal. D’ailleurs, la publication précise que plusieurs personnes, dont un gendarme et un chauffeur de taxi, ont déjà été interpellées dans ce cadre. Ces arrestations ont eu lieu après la publication d'un communiqué du ministère de l’Intérieur démentant le fait que des personnes ayant entravé le cortège royal auraient bénéficié d’un quelconque avantage. Ce même communiqué souligne que toute personne se rendant coupable de tels faits est passible de poursuites judiciaires.

Par Fayza Senhaji
Le 25/09/2018 à 20h24