Les policiers devront désormais y penser à deux fois avant d’utiliser leurs armes de service. C’est en tout cas ce qui ressort des nouvelles consignes adressées aux policiers nouvellement sortis de l’Institut de police, consignes dévoilés par Al Massae dans son édition de ce mardi 20 octobre.
«Au vu des incidents causés par les armes à feu, des consignes sont données aux policiers pour les enjoindre de procéder à une meilleure évaluation des risques avant l’utilisation des armes de service», titre le quotidien.
Citant des sources «bien informées», Al Massae indique que «ces consignes visent à éviter aux nouveaux policiers toute erreur susceptible d’être commise lors des coups de filet», précisant que "ces consignes ne concernent pas les policiers disposant d’une expérience et d’une expertise qui leur permettent de faire face aux délinquants dans l’espace public".
Aux toutes dernières nouvelles, un policier a trouvé la mort au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Béni Mellal, suite à des coups de couteau que lui a portés un déséquilibré mental.
«La victime a perdu la vie après que son agresseur lui a asséné des coups de couteau au niveau de l’abdomen et du dos», indique en effet Al Massae qui précise que la victime a été agressée au sein du deuxième arrondissement de police de Béni Mellal.
«L’agresseur a été aussitôt arrêté après l'agression, mais il s’est avéré, après une expertise médicale, qu’il s’agissait d’un ex-soldat souffrant de troubles psychologiques», relève encore le quotidien.
Pour information, le défunt, qui s’est vu attribuer à titre posthume le titre de «Martyr du devoir» par la DGSN, est père de quatre enfants. «Il a été évacué, samedi dernier, vers le CHU de Casablanca où il a été admis aux soins intensifs. Mais il a, hélas, succombé à ses blessures», déplore Al Massae qui annonce que des funérailles officielles seront organisées en l’honneur de ce «Martyr du devoir» dans l’arrondissement où il a été poignardé.