Ce tweet, publié ce jeudi 10 septembre dans l'après-midi, sur le compte de l’ambassade de France au Maroc, relaie une déclaration du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères.
Le Quai d’Orsay fait donc officiellement état du fait que «la France salue les efforts du Royaume du Maroc en vue de relancer le dialogue politique inter-libyen».
La diplomatie française souligne, dans cette déclaration, que «les initiatives en faveur de discussions politiques inclusives en Libye, en particulier celles des pays de la région, sont essentielles pour permettre une sortie de crise», alors que le Royaume abrite, depuis dimanche 6 septembre, un dialogue entre deux délégations de députés libyens, appartenant aux deux camps en conflit dans ce pays.
Organisées dans la petite ville balnéaire de Bouznika (à 42 km au sud de Rabat), les séances de ce dialogue inter-libyen ont lieu entre les délégations du Haut Conseil d’Etat -le gouvernement d’union nationale GNA, reconnu par les Nations Unies- et le Parlement de Tobrouk, dont le pouvoir est incarné par le maréchal Khalifa Haftar.
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Et la France d’expliquer dans cette déclaration qu’«il n’y a pas de solution militaire au conflit libyen: la sortie de crise sera de nature politique».
Selon les protagonistes eux-mêmes, les discussions de Bouznika, qui s’achèvent ce jeudi, ont abouti à «d’importants compromis». Et de fait, précise Paris, «les efforts engagés par le Maroc y contribuent».