Lors de l'ouverture du premier «Dialogue interne» organisé à Oulmes, dans la région de Khémisset, le chef du PJD a tenté de réguler le débat, sans citer de noms en affirmant qu'il y a des «lignes rouges à ne pas dépasser, et ce pour préserver l'unité du parti».
«Nous ne sommes pas contre les critiques et divergences des points de vue, mais nous nous opposons à l’atteinte à la dignité des personnes», a martelé El Othmani. Et de rassurer sur la bonne santé de sa formation politique.
«Le parti a connu sa période la plus terrible en 2003/2004 quand il avait été menacé de dissolution et d'interdiction après les attentats terroristes du 16 mai à Casablanca», a-t-il tenu à rappeler.
Abdelilah Benkirane, ancien SG du PJD, est le grand absent de cette messe PJDiste, se tenant à huis clos. Et c’est sur les traces de ce dernier qu’El Othmani a dégainé contre les «adversaires du PJD», lequel parti, selon lui, menace les intérêts illégaux de plusieurs lobbies.
«Ceux qui profitent de détournement et de corruption à travers des intérêts illégitimes, tentent de barrer la route au PJD. Il n'y aura pas de marche arrière sur la lutte contre les détournements», a-t-il conclu.