Le Chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane, a convié les syndicats les plus représentatifs à dialoguer, mercredi 17 juin à partir de 10 heures à Rabat. Cependant, l’Union Marocaine du Travail (UMT), la Confédération Démocratique du Travail (CDT) et la Fédération Démocratique du Travail (FDT) ont posé leurs conditions pour cette reprise.Dans une correspondance conjointement signée et adressée lundi au Chef de gouvernement, ils demandent à celui-ci d’inclure à l’ordre du jour la question de l’augmentation des salaires dans le public et dans le privé ; l’amélioration du revenu par la baisse de l’impôt général sur le revenu (IGR) ; les allocations familiales ; la concrétisation de ce qui reste en suspens de l’accord d’avril 2011 ; le respect des libertés syndicales et, enfin, la protection sociale.C’est dire que le round de ce mercredi, s’il a lieu, s’annonce déjà chaud. En effet, les divergences entre les deux parties sont de taille.