Cette mission, la première par son envergure depuis l'entrée de l'USFP de Driss Laghgar au gouvernement de Saâd-Eddine El Othmani en 2017, a été menée durant une semaine par Abdelkrim Benatiq, ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger (MRE) et membre du bureau politique du parti de la Rose.
Benatiq a ainsi visité et rencontré les responsables de partis de gauche de France, de Belgique et d'Italie, soit trois des principaux partenaires politiques et économiques du Maroc au sein de l'Union européenne, lesquels pays abritent, à eux seuls, une communauté marocaine forte d'environ 2 millions de personnes.
La cause nationale et les préoccupations des MRE, à un moment où le populisme ne cesse de monter en Europe, ont dominé les entretiens qu'a eus à Paris, Bruxelles et Rome l'émissaire de l'USFP.
Lire aussi : Pourquoi une délégation de l’USFP s’est rendue à Madrid
La coopération sécuritaire du Maroc avec l'UE en matière de lutte contre le terrorisme a été également au centre de cette tournée.
Evidemment, Benatiq et ses partenaires n'ont pas omis d'évoquer l'avenir en Europe de la gauche face à la montée du populisme. Le représentant de l'USFP a ainsi rencontré, à Paris notamment, Matthias Fekl du PS et ancien ministre de l’Intérieur de l'ancien président François Hollande ainsi que le président de «France insoumise», Jean-Luc Mélenchon.
A Bruxelles, Abdelkrim Benattiq a rencontré l'ancien Premier ministre belge, Elio Di Rupo, avant de se rendre cette semaine en Italie où il a eu, en présence de l'ambassadeur du royaume à Rome, Hassan Abouayoub, des entretiens avec des responsables politiques italiens.