Pour les parties qui comptaient, à force de rapports biaisés et de présumées enquêtes plus que bâclées, jeter le discrédit sur l’image et le travail des institutions sécuritaires du Royaume, il leur faudra décidément repasser.
Ce 20 août 2021, le Roi Mohammed VI a, dans des termes clairs, renouvelé sa confiance dans ces institutions sécuritaires et, en premier lieu, dans le travail qu'accomplit de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST).
«Dans le même esprit, les artisans de ce travail de sape ont orchestré une vaste campagne de dénigrement à l’encontre de nos institutions sécuritaires. Ils tentent ainsi de porter un coup à leur niveau de maîtrise élevé et à leur efficacité à préserver la sécurité et la stabilité du Maroc. Ils cherchent par là même à jeter une ombre sur l’effort d’appui et de coordination qu’elles assurent au bénéfice de notre environnement régional et international et ce, de l’aveu même de quelques-uns de ces pays», a dit le souverain lors de son discours de ce 20 août.
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«Mais à toute chose, malheur est bon: par leurs menées, les ennemis de notre intégrité territoriale ne font que renforcer la foi et l’engagement déterminé des Marocains à défendre sans relâche la Patrie et ses intérêts supérieurs. A ce propos, Nous affirmons être déterminés à maintenir résolument le cap, n’en déplaise aux adversaires agacés et aux envieux consumés par la haine vouée à notre pays», poursuit le Roi Mohammed VI.
Comme nous l’avions déjà écrit, il s'agit là de la fameuse enquête sur le logiciel Pegasus, livrée à plusieurs médias internationaux par Forbidden Stories, où l’un des objectifs de cette présumée investigation était de jeter un discrédit sur le travail de la DGST. Avec, comme cerise sur le gâteau, en plus du président français Emmanuel Macron, cette institution, que dirige Abdellatif Hammouchi, aurait poussé le bouchon jusqu’à aller espionner le Roi Mohammed VI!
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Quand le souverain appelle à respecter le Maroc et ses institutions, il est clair que les institutions sécuritaires du Royaume en font partie.
Prétendre à un partenariat stratégique avec un allié au Sud comme le Maroc et tenter de discréditer ses institutions, les sécuritaires comprises, n’est de l’intérêt de personne, surtout d’une Europe à laquelle ces mêmes institutions ont déjà évité bien des bains de sang.