Le Maroc, qui a eu à gérer pendant près d’un demi-siècle, et plus précisément 45 ans, un conflit fomenté autour de son intégrité territoriale, ne peut pas aller au-delà de son initiative d’autonomie, dans le respect de l'avis de la communauté internationale. Le souverain l’a rappelé, ce samedi, lors de son discours à l’occasion du 45e anniversaire de la Marche verte.
«Le Maroc réaffirme son engagement sincère à collaborer avec Son Excellence le Secrétaire général des Nations Unies, dans le cadre du respect des Résolutions du Conseil de sécurité, en vue de parvenir à une solution définitive, sur la base de l’Initiative d’autonomie», a déclaré le roi Mohammed VI.
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Car si les dernières résolutions de l’ONU insistaient, et insistent toujours, sur l’urgence de parvenir à une «solution politique, réaliste et consensuelle», le Royaume en a avancé une, la plus honorable pour toutes les parties. La communauté internationale a admis, depuis des lustres, que l’option du référendum n’était plus à l’ordre du jour, car tout simplement impossible et irréalisable.
Partout dans le monde, on a constaté comment les velléités de séparatisme n’ont mené à rien (sinon à des calamités, les exemples ne manquent pas) et que les relents et autres discours obsolètes de la Guerre froide ne pouvaient plus guider les destinées des peuples et des nations, au début du troisième millénaire.
Avec l’initiative d’autonomie, sous souveraineté nationale, le Maroc a offert le maximum qu’il pouvait donner et c’est aussi, de l'avis de nombreux experts, une forme d’autodétermination.
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Aucune atteinte à l’intégrité territoriale du Maroc ne saurait en effet être tolérée.
Feu Hassan II disait que le Sahara n’était pas une affaire du Palais, mais de celle de toute une Nation. Aujourd’hui, après 45 ans d’âpres et multiples sacrifices, les Marocains restent fidèles au Serment de la Marche verte. Le roi Mohammed VI en premier lieu, en tant que garant de la souveraineté nationale.