A l’issue de son entretien avec Ali Bongo Ondimba, ce mercredi 15 février 2023 à Libreville, le roi Mohammed VI a procédé à la remise d’un don de 2.000 tonnes de fertilisants au profit des agriculteurs gabonais. Ce don témoigne de la profondeur et de la richesse des liens stratégiques, étroits et fraternels liant le Maroc au Gabon et constitue un exemple de coopération inter-africaine fondé sur les valeurs de solidarité, d’échange et de partage.
Le don royal s’inscrit au cœur même de cette stratégie royale, qui a toujours été soucieuse du bien-être des populations africaines, dans le cadre d’une vision authentiquement solidaire de co-développement, qui contraste avec la prédation de ceux qui s’entêtent à confiner l’Afrique dans la case réductrice de chasse gardée ou d’arrière-cour.
Il consiste en des fertilisants adaptés aux sols du Gabon, dans le cadre d’une approche foncièrement environnementale, basée sur l’identification des besoins en nutriments afin d’éviter toute utilisation intensive qui pourrait être dommageable.
La projection multiforme de la stratégie royale en Afrique porte notamment sur la sécurité alimentaire, comme en témoigne le don royal au profit des petits agriculteurs gabonais, le développement durable, la promotion de la petite et moyenne entreprise, la médiation pour la résolution des conflits, et l’accueil des migrants et réfugiés, ainsi que le maintien et la consolidation de la paix dans le continent.
Ce don témoigne de l’engagement ferme du Souverain à contribuer à la réalisation au niveau du continent africain des premier et deuxième objectifs onusiens de développement à l’horizon 2030.
Lire aussi : Le roi Mohammed VI s’entretient à Libreville avec Ali Bongo et remet un don de fertilisants au Gabon
Le don royal est aussi une contribution effective à l’objectif fixé par l’Union Africaine (UA) visant à faire passer l’utilisation des engrais de 8 kg par hectare à 50 kg par hectare.
C’est cet engagement authentique et synergique du Royaume dans le continent africain qui lui vaut aujourd’hui un acharnement sans précédent de certaines parties, à l’image de l’activisme hostile du Parlement européen et des attaques en cours contre le Maroc.
L’approche révolue de chasse gardée et de rente géostratégique est de plus en plus décriée à travers le continent africain.