«Au lieu de débattre et de se mettre d’accord sur ce projet avec les syndicats dans le cadre du dialogue social, ce texte est actuellement discuté au sein de la Chambre des représentants», a déclaré le président du groupe parlementaire de l’UMT à la Chambre des conseillers, Noureddine Salik.
Cette centrale syndicale, la principale et historique du Maroc, est dirigée par le secrétaire général, Miloudi Moukharik. «Nous refusons», ce qu’il a appelé, «ce coup de force» du ministre de l’Emploi qui a transféré «ce projet de loi au Parlement –où le gouvernement est majoritaire–, alors qu’il était convenu de le négocier d’abord dans le cadre du dialogue social entamé en avril dernier entre l’exécutif et les syndicats», a souligné Noureddine Salik sur un ton ferme dans une déclaration pour Le360.
«Notre retrait de cette séance des questions orales d’aujourd’hui est un avertissement, nous voulons le gel du débat à ce sujet au sein du Parlement», a martelé le syndicaliste en précisant que la direction de l’UMT va se pencher sur la suite à donner au mouvement de protestations. Il faut rappeler que le ministre de l’Emploi, Younes Sekkouri, a toujours exprimé son ouverture pour le dialogue avec les syndicats au sujet de ce projet de loi organique sur le droit de grève qui attend dans les tiroirs depuis plus de 60 ans.