Mohamed Aujjar, le nouveau ministre de la Justice, n’avait d’autre choix que de retourner à Genève (Suisse), où il occupait le poste d’ambassadeur représentant permanent au Conseil des droits de l’Homme, pour contrer les manœuvres algériennes. C’est le quotidien Assabah qui le rapporte dans son édition de ce mercredi 24 mai. En effet, le journal affirme que l’Algérie veut à nouveau utiliser la carte des droits de l’Homme dans sa guerre fourbe contre le Maroc.
Des sources citées par Assabah affirment que le ministre de la Justice a mené une série d'échanges fructueux incluant des rencontres avec des représentants des groupes arabes et africains. Le quotidien cite Moussa Faki, le nouveau président de la Commission de l'Union africaine (UA), qui a succédé à la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma.
Les mêmes sources ajoutent que la rencontre du ministre marocain avec le responsable africain a permis de tracer un plan de coopération et de coordination entre le Maroc et l’instance exécutive de l’Union africaine dans les domaines de la justice, des droits de l’Homme et de la formation des juges. Ceci, suite à la réussite des expériences de coopération judiciaire bilatérale entre le Maroc et bon nombre de pays africains.
D’ailleurs, Moussa Faki a exprimé les espoirs que les pays africains placent dans le retour du Maroc au sein de l’UA. Il a également salué le soutien du Maroc aux efforts africains à l’international, notamment dans les domaines de l’immigration et des droits de l’Homme. A ce titre, l’Algérie n’a pas caché sa déception, écrit le journal, puisque le rapport de l’instance onusienne ne comporte aucune mention des présumées violations des droits de l’Homme dans le Sahara marocain.
«La crédibilité de l’Algérie en prend un coup et le journal en veut pour preuve sa déclaration commune qui n’a reçu aucun soutien si ce n’est celui de quelques pays sans grande influence comme la Namibie ou le Zimbabwe qui, au regard de leur bilan en matière de droits de l’homme, feraient mieux de s’inspirer de l’expérience marocaine», conclut Assabah.