Les autorités marocaines ont indiqué que la méthodologie adoptée par Amnesty International dans l'élaboration de ses rapports sur la situation des droits de l'Homme au Maroc manque d'objectivité et de transparence et se caractérise par l'absence d'analyse objective et de vérification rigoureuse des allégations.
Selon un communiqué du ministère d'Etat chargé des droits de l'Homme, les autorités marocaines, qui ont pris connaissance du rapport annuel d'Amnesty international 2017/2018 sur la situation des droits de l'Homme dans le monde, dans son chapitre consacré au Maroc, présenté par la section marocaine d'Amnesty international, lors d'une conférence de presse tenue jeudi à Rabat, enregistre, à travers son examen préliminaire «l'adoption par Amnesty International, encore une fois, de faits erronés, de généralisations et de jugements de valeur préétablis».
Lire aussi : Événements d’Al Hoceima et allégations de torture: la réponse de Ramid à Amnesty International
Les autorités marocaines étudient attentivement le contenu de ce rapport pour préparer les réponses appropriées aux données et évaluations qui ne reflètent pas la réalité des droits de l'Homme au Royaume du Maroc, en application de la décision du gouvernement d'interagir avec les rapports des ONG nationales et internationales et de mettre en place un mécanisme permanent pour leur traitement.