Le ministre d’Etat chargé des droits de l’Homme, Mustapha Ramid, qui a présidé la délégation marocaine participant à la séance consacrée à l’adoption du rapport du groupe de travail onusien de l’Examen périodique universel (EPU) à Genève, peut enfin souffler. Son plaidoyer, en tant que gardien du Temple au Conseil des droits de l’Homme, s’est couronné par une note positive.
En effet, l’instance onusienne, réunie jeudi pour sa 36è session, a adopté les documents finaux résultant de l’Examen périodique universel du Maroc. Bien plus, plusieurs pays ont hautement salué l’engagement ferme du Maroc à consolider et parachever les chantiers de réforme en matière des droits de l’Homme et sa volonté inébranlable d’en favoriser l’ancrage.
Dans ce registre, le royaume a accepté 191 recommandations, dont 23 recommandations ont été pleinement mises en application et 168 sont en cours d’exécution dans le cadre des réformes lancées dans le pays, rapporte le quotidien Assabah dans son édition de ce week-end des 23 et 24 septembre.
De même, Rabat a pris note de 44 recommandations dont dix-huit partiellement et vingt-six autres totalement. Par contre, neuf recommandations ont été rejetées puisqu’elles ne relèvent pas des attributions du Conseil des droits de l’Homme. C’est dire que le Maroc est un bon élève en la matière.
Après la séance d’approbation, l’ancien ministre de la Justice et des libertés a réitéré l’engagement du gouvernement marocain à mettre en œuvre toutes les recommandations acceptables, selon un plan d’exécution et de présenter volontairement un bilan d’étape relatant le suivi de la mise en œuvre des recommandations issues du 3è cycle de l’EPU, en consécration de cette bonne pratique.