Le chef du gouvernement français sera reçu à cette occasion par le roi Mohammed VI et aura une série d'entretiens avec son homologue Saâd-Eddine El Othmani.
Il s'agit de la première visite officielle du chef du gouvernement français au Maroc depuis sa nomination le 15 mai par le président Emmanuel Macron.
Ce premier voyage d'Edouard Philippe au Maroc constituera un moment très fort dans les relations déjà excellentes à tous les égards entre les deux pays. La preuve: le Premier ministre français sera accompagné d'une délégation de dix ministres. Et ce sont donc dix accords de coopération bilatéraux qui seront conclus à cette occasion. Les domaines nouvellement identifiés dans le cadre de cette coopération maroco-française sont variés, allant de l'économie au culturel en passant par le social.
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Edouard Philippe connaît bien le Maroc qu'il a visité en 2014 et 2016. Le 27 octobre 2016, il avait d'ailleurs signé, à Tanger et en sa qualité de maire du Havre, un protocole d'accord avec son homologue de Tanger, Bachir Abdellaoui. En 2014, il avait participé aux journées Medays sur invitation du président de l'Institut Medays, Brahim El Fassi.
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Rappelons qu'aucune visite d'Edouard Philippe n'est programmée en Algérie en raison de l'état de santé du président Abdelaziz Bouteflika. Ceci, alors que l’agenda international des hauts dirigeants français s’annonce chargé. Après l’Allemagne et l’Estonie, le locataire de Matignon effectuera de nombreux déplacements à l’étranger. En novembre, et outre le Maroc, il est également attendu en Tunisie. Ces voyages seront suivis par d’autres déplacements dans des pays du Golfe, en Inde, en Chine, en Italie, en Espagne… Pour l’Algérie, rien. Chez le voisin de l’Est, l’indignation est grande. L'attitude de la France est qualifiée d'ambiguë et de non justifiée dans un contexte où les enjeux sont de taille: lutte contre le terrorisme, immigration...Mais quand on ne peut même pas fixer un agenda avec un président invalide, programmer un voyage relève de l'impossible.