Le Conseil supérieur de l’Education (CSE) approuve officiellement la série de réformes prévue par Mohamed Hassad. Le secrétaire général du Conseil, Abdellatif El Moudni, a appelé, pour sa part, à réagir positivement aux initiatives de changement que le département de tutelle compte rapidement activer.
Pour rappel, le ministre de l’Éducation avait présenté, le 20 juillet dernier, au Parlement, son Plan d’action des secteurs ministériels pour la mise en oeuvre de la réforme de l’éducation. Il a ensuite fait état, le 26 juillet, des cinq nouvelles réformes qu’il prévoit de mener, lors de l'ouverture de la 12e session du Conseil supérieur de l’éducation qui a été marquée par la présence de son président, Omar Azziman. Ainsi, une grande partie des réformes prévues devrait être mise en place à partir de la rentrée scolaire 2017-2018, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce mardi 1er août.
Engagement sur toute la ligne«Il est essentiel que les initiatives de changement soient reçues avec optimisme et positivité», a déclaré Abdellatif El Moudni, cité par le journal. Il a également ajouté que, «généralement, le changement donne lieu à une résistance de la part des intervenants concernés par ces réformes». Or, pour le secrétaire général du Conseil, il faudrait faire en sorte que la dynamique de changement puisse réussir. «Le Conseil pourrait ensuite évaluer cette expérience en essayant de la corriger et trouver des solutions plus adéquates», a estimé Abdellatif El Moudni.
Cette réforme sera la bonne!Le SG du Conseil a également annoncé, vendredi 28 juillet dernier, lors de sa présentation des conclusions de la 12e session du CSE, que «Le Conseil est déterminé à poursuivre son engagement pour la réussite de la réforme éducative. Il fera en sorte qu’il n’y ait plus d’échecs, comme cela a déjà été le cas lors de précédents changements».
Abdellatif El Moudni considère que l’actuel projet de réforme dispose de tous les ingrédients garantissant sa réussite. Le Maroc a en effet en main, pour mener à bien ce projet, toutes les données relatives à la réalité du système éducatif. D’ailleurs, l’état actuel des choses est inquiétant. «Il existe, aujourd’hui, plusieurs dysfonctionnements en terme de rendement interne et externe», a affirmé El Moudni. Autant dire que la réforme se fait urgente.