Rien ne va plus pour les enseignants! Le mouvement de mutation orchestré par le ministère de l’Éducation pour cette année académique crée le mécontentement parmi les enseignants qui contestent, grosso modo, la méthodologie avec laquelle le département de Mohamed Hassad a géré ce dossier. Les enseignants qualifient d’injuste le mouvement de mutation opéré en 2017, rapporte le quotidien Al Massae dans son édition de ce mercredi 12 juillet.
D’après la publication, ce mouvement de contestation concerne plusieurs villes du royaume. À El-Jadida, par exemple, une marche a été organisée par les enseignants, partis de la délégation de l’éducation de la ville avant de s'arrêter devant le siège de la préfecture de la province, pour un sit-in.
Ces enseignants en colère souhaitent que le département de l’Education procède à un mouvement de mutation exceptionnel dont les principaux bénéficiaires seraient ceux qui n’avaient pas été concernés par la première opération.
Une contestation qui gagne du terrainAl Massae précise que, dans les deux villes de Meknès et de Settat, les enseignants sont également sortis dans la rue pour exprimer leur colère face aux décisions «injustes» du ministère de tutelle.Des sources syndicales ont affirmé, dans ce cadre, que les conséquences de la contestation des enseignants sont à assumer, exclusivement, par le ministre de l’Éducation, Mohamed Hassad.
Le journal Al Akhbar a, également, consacré un article au sujet dans son édition de ce mercredi. La publication précise que les enseignants, dans les villes de Khouribga, Settat et Berrechid, ont aussi choisi d’investir les rues pour exprimer leur colère quant à la politique menée par Hassad dans le dossier des mutations.