La rentrée scolaire, qui aura lieu cette semaine, s'annonce difficile pour le ministre de l’Education nationale, Mohamed Hassad, qui doit s'apprêter à affronter la grogne des enseignants. Dans son édition du lundi 4 septembre, Akhbar Al Yaoum rapporte, en effet, que les enseignants-docteurs ont prévu des sit-in devant le siège du ministère, mercredi et jeudi prochains, pour dénoncer le recalage de plus de 20.000 enseignants ayant sollicité des réaffectations. La nouvelle année scolaire, ajoute le quotidien, démarrera donc comme s’est clôturée la précédente, sur fond de protestations sociales.
Citant des sources syndicales, Akhbar Al Yaoum souligne que l’enseignement est l’un des secteurs publics connaissant le plus de problèmes. Et, d'après des représentants syndicaux, la situation n'aurait pas atteint ce degré de gravité si les revendications des enseignants n'étaient restées lettre morte. Hormis les réaffectations, les revendications touchent au déplacement des enseignants pour raisons familiales ou de santé, à la retraite, ou encore au manque d’effectifs dans l'administration.
Les syndicats accusent aujourd’hui Mohamed Hassad de ne pas respecter les dispositions de certaines circulaires émises par le passé.
Pour rappel, l'école, qui doit accueillir plus de 7 millions d’élèves sur les bancs de quelque 10.000 établissements publics et privés, reprend le 7 septembre.
