"Le peuple m'a élu à travers des élections libres. La Constitution m'impose un certain nombre de devoirs, personne n’a le droit de remettre en cause cette légitimité constitutionnelle". C’est ce qu’a déclaré le président égyptien dans un discours télévisé mardi soir. "C'est notre seul rempart contre l'inconnu", "contre l'effusion de sang", a-t-il ajouté.Préparer la transition politique
Morsi a également renouvelé sa demande d’ouvrir le dialogue, mais l’opposition l’a déjà ignoré. Elle a choisi Mohamed El Baradei, ancien chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour la représenter et préparer la transition politique.Le président Morsi se braque et n’entend pas céder à l’ultimatum de l’armée qui prend fin ce mercredi. En attendant, dans les rues du Caire, les anti et les pro-Morsi ont mobilisé des troupes et la tension continue de monter. Sept personnes sont mortes dans de nouveaux affrontements ce mardi.