Le président de la Chambre des représentants ne compte pas fermer les yeux sur les manquements des élus notamment en matière de présence. Selon le quotidien Assabah dans son édition du 22 septembre, Habib El Malki a annoncé qu’il ne reviendra pas sur sa décision de ponctionner les salaires des élus qui s’absentent.
Il insiste sur le fait qu’aucun laxisme ne sera toléré sur ce point, «même si les concernés organisent des sit-in devant mon bureau», aurait-il déclaré à des membres du Conseil de la présidence. El Malki a également décidé du schéma suivi pour les ponctions. Il a décidé de transférer les montants des ponctions à la Trésorerie générale du royaume (TGR) au lieu de les garder dans les comptes de la Chambre des représentants.
Selon le journal, El Malki a refusé de céder aux fortes pressions qu’il a subies de la part des présidents de groupes parlementaires. Pour contrer leurs manœuvres, le président de la première chambre s’est empressé, en début de semaine dernière, d’envoyer des correspondances aux différents groupes parlementaires comprenant les noms des élus concernés par les ponctions, accompagnant sa lettre par des preuves avec détails des dates et de la durée des absences constatées.
Le groupe parlementaire du PAM arrive en tête du classement des absentéistes malgré les différentes menaces et avertissements de son ancien secrétaire général Ilyas El Omari. Parmi les noms connus, on retrouve Fatima-Zahra Mansouri, la présidente du Conseil national du PAM, Asmae et Faouzi Chaâbi, Bouchaib Ammar, Joummani, Nourredine El Bidi….
L’Union constitutionnelle emboîte le pas au parti du Tracteur. Selon des sources parlementaires citées par Assabah, Abdelkader Kandil, Mohamed Zemmouri, Jawad Gharib et Yassine Radi sont ceux qui s’absentent le plus souvent. Au sein de l’Istiqlal, Hamid Chabat figure également parmi les élus touchés par l’opération de ponction.
