C’est sur twitter que le chef du gouvernement a préféré l'annoncer hier dimanche 8 octobre. S’il le faut, il n’hésitera pas à rendre le tablier, non seulement du PJD, mais aussi du gouvernement. Et c’est la deuxième fois que Saâd Eddine El Othmani brandit cette menace; la première remonte à une rencontre interne du parti à Meknès.
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Contacté par le360, le chef du gouvernement confirme. Son intention? "C'est une façon de se sacrifier pour maintenir l'unité du parti. La survie du parti n'a pas de prix", a-t-il déclaré avant de poursuivre.
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A travers cette menace El Othmani tenterait, selon des observateurs, de calmer les ardeurs de ses opposants, les fidèles d'Abdelilah Benkirane au sein du parti. La démission, serait-elle signe de désespoir du chef du gouvernement? Il nous répond qu'il s'agit "au contraire" d'un signe d'espoir à un moment où le parti prépare son congrès de décembre. "Des divergences existent, on essaie de les gérer pour aller de l’avant", a-t-il conclu.
