Le chef de l’Exécutif présentera ce bilan à partir de 14H30 devant les deux chambres réunies, en présence de Habib El Malki et Hakim Benchamach, ainsi que les membres de son gouvernement.
Le bilan à mi-mandant n'est pas stipulé dans la Constitution. Mais c'est El Othmani lui-même qui l'avait proposé après la nomination de son équipe en 2017.
Il faut rappeler que le programme socio-économique du gouvernement avant été adopté par le Parlement au lendemain de l'investiture de Saâd Eddine El Othmani, soit il y deux ans, jour pour jour.
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Que dira donc ce dernier dans son grand oral du 13 mais.
Un "bilan positif", dira-t-il en résumé. Il évoquera une liste de projets de loi adoptés, des mesures pour les couches sociales vulnérables (programme Tayssir, généralisation des allocations pour les veuves, des bourses pour la formation professionnelle…), la santé, le monde rural (raccordement à l’eau et à l’électricité), et l’emploi, en dépit de la crise du chômage.
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Et bien sûr, il n'oubliera pas de mettre à son actif le dialogue social et la récente hausse des salaires des fonctionnaires et des travailleurs.
Les observateurs l'attendent au virage pour savoir s'il évoquera le blocage imposé par son parti concernant le projet de loi-cadre portant réforme de l'Education nationale surtout dans son volet relatif à l'apprentissage des matières scientifiques et techniques en langues étrangères.
Ce blocage qui persiste a failli faire tomber le gouvernement qui a connu durant ces deux années diverses crises.
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Point positif: le chef du gouvernement a réussi à naviguer dans la tempête sans chavirer.
Résisterait-il encore pour le reste de son mandat?
C'est toute la question.