Plus de 17,5 millions d’électeurs vont voter, ce mercredi 8 septembre, pour faire leur choix parmi les candidats qui se présentent aux élections législatives, régionales et communales. Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du mercredi 8 septembre, que cette opération électorale permettra de sanctionner les responsables qui ont mal géré la chose publique et les véreux qui n’ont pas fait prévaloir l’intérêt général. Le vote est le mécanisme démocratique le plus efficace pour choisir des élus compétents et crédibles. Selon les statistiques officielles, le nombre de candidatures a atteint 1.704 pour les élections à la Chambre des représentants, 1.123 pour les Conseils des régions, tandis que 157.569 candidatures ont été présentées pour les élections communales.
Un communiqué du ministère de l’Intérieur indique que les votants doivent présenter leur CIN ou un récépissé de renouvellement de la CIN délivré par la DGSN. Ces élections se passent, aujourd’hui, dans des circonstances exceptionnelles, en cette période de propagation d’une pandémie qui a impacté le déroulement de la campagne électorale. Ainsi, les partis politiques ont été contraints de remplacer les meetings par le recours aux nouvelles technologies, notamment aux réseaux sociaux, pour présenter leurs programmes. Ces élections se déroulent aussi après la réforme du code électoral qui a changé la formule du quotient électoral, supprimé le seuil électoral et élargi les cas d’incompatibilité dans le cumul des mandats.
Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rappelle qu’il est important de voter, car ce qui va sortir des urnes concerne tous les Marocains sans exception. D’autant que le scrutin d’aujourd’hui permettra aux citoyens de choisir leurs représentants au Parlement et aux Conseils des régions et des communes pour les cinq années à venir. C’est dire à quel point cette opération électorale sort de l’ordinaire. Et le vote de chaque Marocain doit avoir un sens pour ne pas retomber dans les erreurs du passé.
Il s’agit, en effet, de se remémorer ce qui s’est passé pendant la décennie écoulée afin d’éviter de revivre des événements douloureux et d'assister, une nouvelle fois, au retour en arrière qu’avait provoqué le gouvernement sortant dans plusieurs domaines. Les choses auraient pu être pires si le Maroc n'avait un Etat fort, séculaire et capable de prendre les décisions, au moment opportun, pour rassurer les Marocains. Aujourd’hui, il est impératif que les citoyens votent massivement et fassent un choix intelligent pour ne pas se retrouver avec les mêmes élus qui les ont trahis durant deux mandats.