Dans une déclaration accordée à Assabah et publiée dans le quotidien ce jeudi 10 septembre, Aftati affirme que les partis de l’opposition doivent constituer une commission d’enquête pour faire la lumière sur, a-t-il dit, les accusations de corruption et ce qu’ils n'ont pas hésité à qualifier de "violations" ayant entaché le scrutin de vendredi dernier.
Sur un ton de défi, le PJDiste a indiqué qu’au lieu de faire circuler rumeurs et allégations de façon inconsidérée, ces partis doivent ouvrir un débat public sous la coupole du parlement. Et d’ajouter que, si l’opposition évite un tel débat, c’est qu’elle est impliquée dans l’utilisation d’argent sale lors de ces échéances électorales.
A ce propos, poursuit la publication arabophone, Aftati a évoqué le cas du Parti Authenticité et Modernité (PAM) à Oujda et à El Hoceima, relevant que ces deux régions ont enregistré l’utilisation de méthodes dignes de la mafia et du crime organisé dont, notamment, le recours à l’achat de voix et à l’argent de la drogue.
Pour rappel, Aftati, tête de liste du Parti de la Justice et du Développement (PJD), avait reçu des lettres de menace qui ont mobilisé les services de sécurité. Ceux-ci s’étaient en effet rendus à son domicile dans la capitale de l’Oriental.