Si certaines régions ont déjà livré les noms potentiels de leurs présidents avant le même vote de lundi, comme celles de Marrakech, de Rabat, d'Agadir, d'Ouarzazate, de Laâyoune et de Dakhla, d'autres régions comme celles de Tanger, de Fès où se présente Hamid Chabat, le maire déchu par le PJD, de Casablanca et de Guelmim maintiennent le suspense en raison de l'instabilité du jeu des alliances.
L'acquis du vote à main levée a l'avantage de "garantir la transparence" du scrutin en identifiant les voix recueillies par chaque candidat et les absences des conseillers non votants. "Ce jour-là, la trahison politique éclatera au grand jour", selon un candidat. "Une absence non justifiée d'un candidat est équivalente le jour du scrutin à une trahison et à une voix vendue au camps adverse", a souligné la même source. Les élections auront lieu dans les sièges des wilayas des douze Régions.
Pour qu'un candidat soit élu président de la Région, il doit obtenir la majorité relative lors du premier tour. En cas d'égalité, c'est le candidat le plus jeune des deux concurrents qui sera proclamé vainqueur, selon la loi électorale. Si les scrutateurs constatent une égalité même au niveau de l'âge, ils procèderont alors à un tirage au sort pour départager les deux candidats.
Concernant l'élection des maires, le scrutin se déroulera les 15, 16 et 17 septembre.