Les deux sièges réservés à la circonscription de Sidi Ifni, lors des élections législatives du 7 octobre 2017, remportés par l'USFpéiste Mohamed Belfkih et le PJDiste Omar Boumris, ont été annulés par la Cour constitutionnelle suite à des contestations sur des irrégularités commises lors de la campagne électorale.
Un coup dur pour le parti de la Rose qui voit le nombre de ses députés réduit à 19 et ne dispose ainsi plus de groupe parlementaire au sein de la chambre des représentants (le nombre requis pour la composition d’un groupe est de 20 députés).
C'est aussi un véritable coup de massue pour Driss Lachgar, qui ne cessait de railler le Parti du progrès et du socialisme (PPS) de ne pouvoir disposer de groupe parlementaire. Le premier secrétaire de l'USFP, qu'on dit sur le départ après le congrès extraordinaire dont on ne connaît pas encore la date, ni les tenants et aboutissants, aura du mal à défendre son mandat à la tête du parti d'Abderrahim Bouabid.
La perte d'un siège de député met davantage Lachgar dans l'embarras face à ses détracteurs au sein du parti, et ils sont légion.
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Le Parti de la justice et du développement (PJD) reste dans une position confortable malgré l'annulation de l'élection d'Omar Boumris. Le Parti authenticité et modernité (PAM), lui, se renforce puisque le siège de ce dernier devrait revenir à Abdeslam Aboudrar, classé deuxième lors du scrutin du 7 octobre.
Mais ce n'est que partie remise puisque deux sièges dans la circonscption Oujda-Angad, remportés par le PAM et invalidés par la Cour constitutionnelle, sont en jeu. De la revanche dans l'air?