"Ce dimanche, les tractations faisaient rage à la veille de l'élection des présidents et membres de Bureaux des différentes Chambres professionnelles", a indiqué un dirigeant d'un parti politique à Le 360. Ces futurs élus qui seront connus lundi et mardi se livreront, par la suite dans un ultime et dernier scrutin, le 2 octobre, pour élire les vingt futurs conseillers devant siéger au sein de la Chambre des conseillers dans sa nouvelle configuration.
Les élections de ce début de semaine se distinguent par la particularité du mode de scrutin. Pour la première fois, la confidentialité et le secret du vote ne sont pas autorisés par les nouvelles lois électorales régissant ce rendez-vous électoral. "Par le passé, on parlait d'irrégularités et d'achat de voix. Aujourd'hui tout sera transparent. Outre le vote à main levée, il y aura en plus, lors de l'élection des présidents et des membres de Bureaux des Chambres, un bulletin de confirmation du vote que doit fournir chaque électeur. "Il s'agit d'un processus démocratique à l'extrême", a déclaré à Le360 Ouadie Benabdellah, chef du groupe parlementaire du RNI au sein de la Chambre des représentants. "Nous voulons que l'argent cesse de polluer nos élections. Il faut que l'engagement soit sincère. Nous en avons marre de l'achat des voix", a martelé le député Benabdellah.
A noter que la future Chambre des conseillers sera composée à la rentrée politique de 120 conseillers issus des collèges des Chambres professionnelles (20), du collège des salariés (20), du corps des communes et des collectivités locales (72) et du patronat (8).
