Elections: mouvement partiel d'agents d'autorité

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Pour assurer un meilleur déroulement des élections communales et régionales du 4 septembre, dans des conditions d’impartialité et d'honnêteté, le ministère de l'Intérieur a procédé ce vendredi 21 août, à un mouvement partiel dans les rangs des agents d'autorités (caids, pachas et chefs de cercles).

Le 21/08/2015 à 20h30

90 agents d'autorités ont été mutés ou suspendus alors que 275 auxiliaires d'autorités (mokadem et chioukh) ont été sanctionnés, selon un communiqué du ministère de l'Intérieur. Il s'agit d'un mouvement normal basé sur des "mesures préventives dictées par le souci d'entourer les échéances électorales de toutes les conditions de neutralité, de crédibilité, d'honnêteté afin que le scrutin du 4 septembre soit sain et transparent", a déclaré à Le360 une source proche du ministère de l'Intérieur.

"Le mouvement a pris en compte par exemple le fait qu'un agent d'autorité ne peut rester en place dans un arrondissement où un de ses proches ou un membre de sa famille, est candidat aux élections communales ou régionales", a-t-elle expliqué.

Le département de l'Intérieur a appelé l'ensemble des agents d'autorité à se prémunir de la neutralité lors de ce processus électoral tout en mettant en garde les auteurs de "fausses dénonciations et de mensonges". "Toute fausse dénonciation sera passible de poursuites judiciaires", a averti cette source.

Le mouvement a touché 90 caïds, pachas ou chefs de cercles. Parmi eux, 5 ont été suspendus, 13 ont été rappelés à l'administration centrale, 14 rappelés auprès des secrétaires généraux de préfectures, 11 suspendus pour divers motifs, 29 mutés et 18 ont reçu des avertissements.

Jeudi 20 août, le roi Mohammed VI a appelé les candidats, les partis politiques et les électeurs à assumer leurs responsabilités lors du vote que le souverain a qualifié de "révolution" et d'étape "décisive pour l'avenir du Maroc".

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 21/08/2015 à 20h30