"Des personnes poursuivies devant la chambre des crimes financiers obtiennent l’aval pour les élections", titre Al Massae dans sa livraison de ce mercredi 22 juillet. Le journal arabophone rapporte ainsi que plusieurs parlementaires et présidents de communes poursuivis en justice ont bénéficié des reports de leurs dossiers pour se porter candidats aux prochaines élections communales prévues le 4 septembre prochain.Selon la publication, ces responsables poursuivis en état de liberté provisoire pour, notamment, corruption, vol, faux et usage de faux, dilapidation de deniers publics ou malversation, ont été déjà condamnés en première instance et en appel, mais leur jugement a été renvoyé en cassation.
Ceci leur a balisé le terrain pour accéder aux élections, rapporte le journal. C’est le cas du député de l’UC et président de la commune d’Ain Aouda, Hassan Aref, ainsi que d’un autre président de Commune arrêté puis relaxé après avoir été accusé d’exploitation illégale de sables, une affaire qui a connu une série de reports, ajoute Al Massae. Et de poursuivre que plusieurs parlementaires ou présidents de communes ayant quitté les prisons de Salé et de Casablanca en liberté provisoire ou pour avoir purgé leur peine, sont entrés en lice pour les communales de septembre prochain sous différentes couleurs partisanes.
Pour mémoire, plusieurs partis politiques ont eu recours à des dizaines de repris de justice pour boucler leurs listes en vue des élections communales et régionales du 4 septembre. Ces partis ont ainsi décidé d’exploiter cette voie pour faire face à "un manque inattendu de nouveaux visages" et de nouvelles candidatures.Des acteurs politiques avaient déjà mis en garde contre le retour de ces repris de justice sur la scène électorale. Un coup dur à ce qui reste encore de crédibilité aux élections.