La campagne électorale pour le scrutin régional et communal du 4 septembre prochain donne naissance à de nouveaux phénomènes liés essentiellement au volet juridique, à l’éthique électorale et aux nouvelles technologies de communication, révèle Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce jeudi 27 août. Ainsi, partis et candidats se sont livrés à une véritable bataille aussi bien dans les villes que dans les campagnes avec pour ultime objectif de gagner le pari des échéances électorales, rapporte la publication.
Les nouveautés juridiques introduites récemment dans les lois régissant les élections, notamment celles relatives à la constitution des bureaux de vote, ont participé à raviver la compétition électorale.A en croire le quotidien, qui cite une source sûre, la plupart des partis politiques ont attendu le dernier jour de dépôt des candidatures pour dévoiler la liste de leurs candidats, par crainte de la transhumance.Aucune structure n'a été épargnée et, presque partout, la bataille a fait rage. Les exemples sont multiples, mais certaines ont défrayé la chronique électorale, souligne Akhbar Al Yaoum.
Le monde virtuel est devenu une autre arène de la compétition électorale. Alors que certains pariaient sur un effet de mode, la tendance se poursuit et semble durablement s'implanter au Maroc. Les réseaux sociaux sont en effet pris très au sérieux par les politiques qui tentent d'ailleurs de les utiliser dans leur quête de popularité et leurs campagnes électorales. Les candidats détiennent donc désormais une arme pour se faire entendre lors des prochaines élections, mais sauront-ils l'utiliser à bon escient?
Un autre outil de campagne électorale a de même fait son apparition. Il s’agit des chansons et des capsules audiovisuelles. L’exemple le plus éloquent est celui du PJD qui a sorti sa chanson populaire "Rouah Rouah, sawet w rtah" (viens, viens. Vote et sois tranquille). Le RNI a emboîté le pas à son allié au gouvernement et sorti une chanson qui appelle les citoyens à voter pour les candidats du parti de la Colombe.