Dans une mise au point vendredi, la DGAPR explique que l’objectif de cette enquête est de déterminer les responsabilités pour l’administration de l’établissement pénitentiaire et ses fonctionnaires et prendre les mesures nécessaires à l’encontre de toute personne ayant manqué à son devoir professionnel, tel que stipulé par la loi, ainsi qu’à l’encontre du détenu concerné.
Les premiers éléments de l’enquête ont montré que le prisonnier en question a prétendu vouloir entrer en communication avec ses proches pour réaliser un enregistrement ayant d’autres objectifs que la préservation des liens familiaux, ajoute la même source.
Lire aussi : Pays-Bas: des nervis pro-Zefzafi font incursion dans un consulat marocain et s’attaquent aux symboles nationaux
Dans le même cadre, le prisonnier concerné et d’autres appartenant à la même catégorie incarcérés dans le même établissement pénitentiaire ont refusé de se conformer aux ordres des fonctionnaires de rejoindre leurs cellules, de même qu’ils ont violenté quelques uns d’entre-eux, indique la DGAPR, précisant que les fonctionnaires en question ont subi des examens médicaux au CHU Hassan II de Fès et ont porté plainte auprès du parquet compétent.
Les détenus en question ont refusé d’obtempérer sous prétexte que l’un d’entre-eux n’a pas été autorisé à avoir une communication téléphonique avec ses proches, alors que ce détenu avait usé de ce droit lors de la même journée, précise la même source.
Lire aussi : Pourquoi le père de Zefzafi appelle à voter pour cette eurodéputée néerlandaise
L’administration de l’établissement pénitentiaire a informé par écrit le parquet compétent de ces faits en vue de prendre les dispositions nécessaires, poursuit la DGAPR. "En vue de maintenir l’ordre et la discipline au sein de cet établissement pénitentiaire, la DGAPR prendra toutes les mesures nécessaires à l’encontre de ces prisonniers", conclut la même source.