Cette décision du ministre de l'Intérieur intervient deux jours après la décapitation, dans une commune en région parisienne, d’un professeur d’histoire-géographie qui avait montré à ses élèves des caricatures attentatoires au prophète de l’Islam. Parmi ces 231 étrangers, 180 sont actuellement incarcérés. 51 autres, qui sont en liberté, vont être interpellés, selon plusieurs médias français, qui citent une source proche du dossier.
Le ministre français de l'Intérieur s'est d'ailleurs rendu au Maroc au cours de la semaine dernière, pour notamment demander au gouvernement marocain de rapatrier neuf de ses ressortissants radicalisés, qui se trouvent en situation irrégulière sur le sol français, indique Franceinfo.
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Le voyage du ministre au Maroc était prévue de longue date, mais l'annonce de ces expulsions d'étrangers fichés pour radicalisation et en situation irrégulière en France a été précipitée par le drame de Conflans-Sainte-Honorine, la commune où l’enseignant français a été décapité.
Laurent Nuñez, coordonnateur du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, a indiqué hier, dimanche 18 octobre sur France Info qu'il y avait "plus de 20.000 fiches pour radicalisation, dont un peu plus de 8.000 toujours actives".