Rien ne va plus au ministère de l’Education nationale! Les délégations provinciales du département de Rachid Belmokhtar affichent quelques ratés dans l’affectation des enseignants.
Lors de cette rentrée scolaire, certains d’entre eux se sont retrouvés affectés à des établissements scolaires qui n'avaient même pas fait la demande de personnel enseignant. C’est ce que rapporte le quotidien Assabah, dans son édition de ce week-end des 8 et 9 octobre.
Selon le journal, le ministère de l’Education nationale enregistre un excédent d’enseignants sans précédent, avec par exemple trente-deux enseignants dans un lycée d’Imintanout dans la région d’Idouirane. Ce dysfonctionnement concerne plusieurs établissements scolaires, selon Assabah, qui précise qu’en termes d’affectations, le ministère de tutelle n’a pas bien étudié la cartographie des besoins réels dans les différentes régions du royaume.
La coordination nationale des enseignants-stagiaires a été la première à dénoncer ces aberrations du département de Belmokhtar. Elle a d’ailleurs organisé une grève le 4 octobre courant. Des sources de la Coordination ont révélé que la région de Khénifra-Béni Mellal affiche également un excédent de vingt-trois enseignants-stagiaires.
Le ministère de l’Education nationale devait les affecter dans d’autres établissements scolaires qui ont besoin d'eux. D'ailleurs, certaines classes ont vu leur effectif atteindre jusqu’à quarante-cinq élèves.
Selon les informations d’Assabah, la région de Darâa-Tafilal souffre de la même problématique. Des enseignants ont été affectés à des postes sans qu’il y ait de classes disponibles, notamment dans le village d’Anefgou.