Les différentes revendications en suspens du secteur de l’enseignement seront de nouveau sur la table du ministre de l'Education nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa. En effet, une deuxième rencontre réunira, ce mardi, le ministre de tutelle et les syndicats les plus représentatifs.
A la veille de cette rencontre, des voix syndicales rappellent que le secteur de l’éducation continue de pâtir de difficultés structurelles et demandent au gouvernement le parachèvement de l'accord du 26 avril 2011, dont plusieurs points sont restés lettre morte, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghrebia dans son édition du mardi 16 novembre.
Dans un communiqué cité par le quotidien, le Syndicat national de l’enseignement (SNE), affilié à la Confédération démocratique du travail (CDT), demande au ministre «l’ouverture d’un dialogue sérieux et responsable pour aborder le cahier revendicatif des différentes catégories du personnel éducatif». Et d’ajouter que «les points restés en suspens dans l'accord du 19 avril 2011 et du 26 avril de la même année devaient être régularisés, ainsi que les décrets concernant les catégories dont les négociations étaient concluantes, en prenant en compte les remarques du syndicat».
Il s’agit d’honorer les engagements précédents et de s’atteler aux revendications nouvellement soulevées, indiquent les sources du quotidien. Cette rencontre du ministre de l'Education nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa, avec les représentants des syndicats, intervient après celle de la mi-octobre.
Cette première rencontre, rappelle-t-on, avait réuni le ministre avec les cinq syndicats les plus représentatifs de l’enseignement, à savoir le Syndicat national de l’enseignement (SNE) affilié à la Confédération démocratique du travail (CDT), l’Union Marocaine du Travail (UMT), l’Union Générale des Travailleurs du Maroc (UGTM), la Fédération Nationale de l’Enseignement (FNE) et la Fédération Démocratique du Travail (FDT). Ces centrales syndicales, qui ont à plusieurs reprises dénoncé le non-respect des engagements de l’ancien gouvernement, espèrent aboutir à un terrain d’entente, avec l’actuel Exécutif, sur les différentes questions soulevées dans leur cahier revendicatif. En attendant les résultats de ces négociations, les syndicats ont apprécié cette reprise du dialogue.