L’Enseignement supérieur et la formation professionnelle, deux sujets qui occupent une large place sur les colonnes de la presse quotidienne francophone datée de ce mardi 25 mars. Sous le titre "Formation professionnelle : Le niet de la CGEM !", Aujourd’hui Le Maroc fait état du refus de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) d’un projet de loi du gouvernement portant sur l'encadrement de la formation continue en cours d’emploi. A en juger par l’analyse du quotidien, ledit texte "ne confère pas la responsabilité opérationnelle de cette formation aux représentants des entreprises conformèment à la résolution de l’Office de formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT). "Le patronat appelle à mettre en œuvre une organisation agile permettant de s’adapter de façon dynamique aux mutations qui affectent le tissu économique", poursuit Aujourd’hui Le Maroc.
Avant-goût de la refonte de l'enseignement supérieur
S’agissant de l’enseignement supérieur, L’Economiste donne un avant-goût du projet de réforme de Lachen Daoudi. Dans un long entretien accordé au quotidien économique, le ministre de tutelle avance que ce projet est fin prêt. Et de préciser que le premier draft sera remis aux syndicats au plus tard à la mi-avril. Mise en place de conseils académiques dans les universités, allègement des cours, cours de terminologie, réforme de l'assistanat, généralisation des bourses de mérite, wifi généralisé aux universités... Telles sont entre autres les mesures prévues dans le cadre de cette réforme.
Toujours en rapport avec la refonte de l'enseignement supérieur, Lachen Daoudi plaide pour la coopération Sud-Sud. Du moins à en juger par ses déclarations, reprises par Les Eco, lors de l'ouverture, lundi, de la 4e édition des Rencontres internationales des universités avec l'Afrique, initiée par la faculté Ibn Zohr d'Agadir. L'enseigenement supérieur et la formation professionnelle représentent deux chantiers énormes. A lire la presse à paraître, ce mardi, il s'avère que les copies de l'Exécutif en matière de promotion de la formation professionelle et de la refonte de l'enseignement sont fin prêtes. Le gouvernement saura-t-il convaincre les partenaires sociaux de l'utilité et de l'efficacité desdites réformes?
