Assurément, Mohamed Hassad, ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, tient à mettre en application sa feuille de route pour la réhabilitation de l’école publique. Lors d'une première sortie médiatique, à l'occasion de laquelle il a fait le point sur l'ouverture de cette rentrée 2017-2018, le ministre a assuré que la voie à l’apprentissage, selon des normes pédagogiques appropriées, était désormais balisée par la mise en place de toute une batterie de mesures articulées autour de l’assiduité, du strict respect des règles pédagogiques, de la lutte contre l’absentéisme des enseignants et des élèves, de l’amélioration des conditions de travail des corps enseignant et administratif et du suivi régulier du déroulement du processus dans sa globalité.
Selon le quotidien Akhbar Al Yaoum, qui se fait l’écho de cette conférence dans son édition de ce mardi 19 septembre, le ministre a affirmé que «les absences des enseignants seraient signalées via le système «Massar» et leur noms publiés chaque mois». Et de préciser que cette mesure constitue une certaine reconnaissance des efforts des enseignants ponctuels et productifs.
De même, la question du suivi a été soulignée par le ministre qui a fait savoir que des équipes de deux inspecteurs se chargeraient du contrôle régulier de dix établissements scolaires. Il a également, souligne le quotidien, évoqué la violence en brandissant la menace du recours à la justice contre tous ceux qui s'en rendraient coupables, notamment pour forcer l’apprentissage.
Le ministre, qui a révélé avoir parcouru plusieurs kilomètres, chaque jour, pour se rendre à l’école publique, dans la région de Tafraoute, affirme que le taux de réussite atteint 100% dans les écoles publiques où sont réunies les conditions logistiques et pédagogiques d’apprentissage.
Se félicitant, enfin, du niveau des nouvelles recrues dans le cadre des contrats des Académies régionales, il a fait allusion à la fin des recrutements directs au sein de son département. En cause, précise-t-il, le manque de postes budgétaires dans la loi de Finances.