Enseignement: vaste opération de remplacement de 12.000 professeurs mis à la retraite

Mohamed Hassad, ministre de l'Education nationale. 

Mohamed Hassad, ministre de l'Education nationale.  . DR

L'erreur commise au temps du départ volontaire à la retraite est en train d'être réparée dans le secteur de l'enseignement. 12.000 postes de professeurs seront ainsi pourvus, annonce le ministre de tutelle.

Le 17/05/2017 à 13h55

Un total de 12.000 professeurs mis à la retraite et bénéficiaires de la retraite anticipée seront remplacés, a souligné, mardi à Rabat, le ministre de l'Education nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mohamed Hassad.

Répondant à une question orale sur "la gestion des dossiers des professeurs demandeurs d'une retraite anticipée", présentée par le groupe du Parti de la justice et du développement (PJD) à la Chambre des représentants, Hassad a fait savoir que les professeurs mis à la retraite (9.000) et ceux bénéficiaires de la retraite anticipée (3.000) vont être remplacés par d'autres enseignants.

Il a, ainsi, relevé que le recrutement de nouveaux cadres intervient pour combler le déficit d'enseignants enregistré durant les dernières années, notamment dans certaines matières scientifiques, et remédier, par conséquent, au problème de surcharge des classes. Il a précisé que les futurs cadres recrutés, titulaires d’une licence, vont enseigner les deux niveaux, collège et lycée, expliquant qu'ils seront formés pour la prochaine rentrée scolaire, avec possibilité de formation en ligne.

Le rural aussiD'un autre côté, le ministre a rappelé les problèmes de l'enseignement public en milieu rural, assurant qu’une grande importance sera accordée à ces zones, à travers la mise en place de nouvelles écoles communales et leur accompagnement par des services de transport et des cantines scolaires.

Concernant les classes regroupant plusieurs niveaux et qui sont fréquentes en milieu rural, Hassad a précisé que plus de 25.000 d'entre elles doivent être supprimées et remplacées par des écoles communales, relevant que ce problème sera résolu dans deux ans, en dépit du coût élevé estimé à 5 milliards de dirhams.

S’agissant de l’enseignement privé, le ministre a mis l'accent sur la nécessité de développer ce secteur, faisant savoir que le ministère œuvre pour sa mise à niveau. Il a rappelé, dans ce cadre, qu'une délégation du ministère a effectué, en un mois et demi, des visites dans plus de 450 établissements privés.

Le 17/05/2017 à 13h55