L'étau se resserre sur ce triste personnage accusé de "génocide". La justice espagnole s'achemine vers la fermeture des frontières, non seulement au niveau de son territoire mais, aussi, de l'espace européen, nous apprend Assabah dans son édition de ce vendredi 2 décembre.
Le juge d'instruction de Madrid a ainsi demandé, cette semaine, un complément d'informations sur l'accusé, suite au refus du tyrannique Ghali d'obtempérer aux injonctions de la justice espagnole qui demandait une comparution immédiate. A noter que des ONG sahraouies ont déposé, devant la justice espagnole, des plaintes contre ce dictateur accusé d'avoir persécuté de nombreux Sahraouis séquestrés à Tindouf durant les années 70, alors que ce pitoyable personnage à la solde du régime militaire algérien assumait la soi-disant fonction de ministre de la Défense d'une république fantoche.
Récemment, le juge José de la Mata, président de la 5ème Cour centrale d’instruction espagnole, a émis un ordre judiciaire afin d’identifier et de recueillir des données personnelles sur Brahim Ghali, ce chef du Polisario. Les familles sahraouies poursuivent ce dernier de divers crimes commis dans les années 70 et 80. Selon Assabah, la requête du Parquet de Madrid sur la collecte d'informations sur cet oppresseur constitue "une première étape vers l'émission d'un mandat d'arrêt national si le persécuteur persiste à ignorer les injonctions du parquet de Madrid". Le quotidien souligne que les plaintes impliquent, outre le sbire d'Alger, d'autres membres de sa mouvance.
Selon le journal, le chef des séparatistes fait face à la grave accusation de "crimes contre l'humanité" dans les camps de Tindouf. Et Assabah de rappeler que ce "génocide" a été perpétré avec la complicité de l'Algérie, pays qui abrite sur son territoire un mouvement qu'il soutient financièrement et militairement pour déstabiliser une puissance régionale. Selon Assabah, l'enquête judiciaire de Madrid pourrait désormais impliquer Interpol.