Souvenez-vous: pas plus tard que le 7 février 2020, le360 épinglait le flamboyant militant Podemos, Miguel Urban, pour sa virulente sortie anti-marocaine, à l’occasion d’une rencontre pro-Zefzafi, organisée à Madrid, en présence des parents du détenu, qui ont fort applaudi ses ferventes et néanmoins intéressées plaidoiries en faveur de la «partition» du Rif marocain, pour ne pas parler du «Sahara occidental» l’intéressé étant compromis jusqu'au bout des ongles avec les services algériens et polisariens.
Au préjudice de son parti, Podemos, dont il est le co-fondateur, le député espagnol (membre du parlement européen, à Strasbourg) s’est lancé par la même occasion dans un violent réquisitoire contre le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), accusé sans autre forme de procès de faire le jeu des autorités marocaines au détriment de la prétendue «cause du peuple rifain»!
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«Le porte-parole du polisario et de Zefzafi ne fait plus partie de Podemos, qui a désormais d’autres priorités en tant que composante de la coalition au pouvoir en Espagne», confirme pour le360 une source informée qui a souhaité ne pas être citée, indiquant que le dénommé Miguel Urban est en effet devenu très embarrassant et pour son parti (Podemos) et pour le PSOE de Pedro Sanchez, actuel Chef du gouvernement.
«L’Espagne a une responsabilité non seulement envers le peuple sahraoui, elle a aussi une obligation de soutien envers le peuple rifain», avait lâché Miguel Urban, à l’occasion d’une conférence organisée le 31 janvier 2020 dans la capitale espagnole Madrid, par une officine pro-séparatiste rifaine, en soutien à Nasser Zefzafi.
L'auteur de cette billevesée n’a toutefois pas eu l’audace de marquer cette même "solidarité" envers "le peuple catalan", ni envers les leaders indépendantistes emprisonnés ou en exil, encore moins dénoncer la répression méthodique des citoyens catalans, notamment dans la capitale Barcelone.
En mettant à la porte ce militant des fausses causes, Podemos se sera sûrement débarrassé d'un con de moins. Espérons que ce sera le début d'une purge au sein de cette formation qui, maintenant au pouvoir, peut aisément réaliser que l'on ne peut gouverner à coups d'envolées romantiques, de surcroît utopistes, le cas échéant ce soutien déplacé à la chimérique "rasd".