Le Roi Mohammed VI a été opéré de l’épaule gauche hier, dimanche 8 décembre 2024, à Rabat, après «une fracture de l’humérus», causée par une chute «au cours d’une activité sportive».
C’est ce dont a informé le jour même l’équipe médicale du Souverain, dans un communiqué officiel.
«Au cours d’une activité sportive habituelle effectuée ce dimanche», le Roi «a fait une chute, occasionnant un traumatisme de l’épaule gauche avec fracture de l’humérus».
Cette fracture a nécessité une intervention chirurgicale, qui s’est déroulée avec succès à la clinique du Palais royal, à Rabat.
L’épaule gauche du Roi «sera immobilisée pendant une durée de 45 jours», et «une période de rééducation fonctionnelle» s’ensuivra, a indiqué le document.
Jeune Afrique voit «en cette clarté» et en «ce sens du détail» un «choix de transparence du Palais royal»: «ce n’est pas la première fois qu’une intervention chirurgicale subie par Mohammed VI fait l’objet d’un communiqué officiel, le Palais ayant opté pour la transparence dans ce domaine», écrit-on.
Le magazine rappelle qu’au cours de la visite d’État d’Emmanuel Macron dans le Royaume, à la fin du mois d’octobre dernier, le Roi Mohammed VI est apparu appuyé sur une canne, en raison «d’une sciatique».
Dans ce même souci de totale transparence, Jeune Afrique indique qu’en février 2018, le Roi avait été opéré en France pour une «arythmie cardiaque bénigne», un fait relayé dans un communiqué, accompagné d’une photo du Souverain sur son lit d’hôpital, entouré de sa famille.
Le même communiqué avait précisé que l’opération s’était déroulée avec succès à la clinique Ambroise-Paré, à Neuilly-sur-Seine, et que le Souverain poursuivrait par la suite un traitement médical préventif.
«De même, en juin 2020, Mohammed VI avait subi une nouvelle opération du cœur, cette fois à Rabat, à la clinique du Palais royal, pour corriger une récidive d’arythmie. Là encore, le Palais avait choisi de communiquer rapidement sur l’état de santé du souverain», ajoute le magazine.
Cette démarche tranche avec les anciennes pratiques, cette volonté de transparence adoptée par le Roi Mohammed VI illustrant une modernisation de la communication royale, «en phase avec les attentes d’une population marocaine jeune et connectée», écrit Jeune Afrique, selon lequel cette communication «s’inscrit également dans une logique visant à rassurer aussi bien les citoyens que les partenaires étrangers, sur la continuité et la stabilité institutionnelle du Royaume».
