En plein campagne pour son 15è congrès, prévu le 15 décembre 2019, le front séparatiste du polisario essuie un camouflet dont il ne se relèvera certainement pas de sitôt. Et curieusement, ce camouflet lui a été infligé par son mentor algérien himself.
Selon nos informations, les autorités algériennes viennent d’interdire l’accès d’Alger au dénommé Lahcen Dalil, président d’une entité polisarienne dite «association de contrôle des richesses naturelles et de protection de l’environnement au Sahara occidental» (non reconnue).
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Le président de cette entité fantoche devait, en effet, se rendre à Alger pour prendre part à une session de formation sur les mécanismes de l’observation du prétendu «pillage des richesses naturelles du Sahara occidental», prévue du 28 septembre au 1er octobre 2019 aux camps de Tindouf.
D'après les observateurs, la fin de non-recevoir algérienne opposée au larbin séparatiste est un «coup dur» pour le front séparatiste du polisario qui se prépare à tenir son 15è congrès, mi-décembre 2019, et donc trois jours après l’élection présidentielle algérienne annoncée pour le 12 du même mois.
Et comme un malheure ne vient jamais seul, une vive campagne est menée, au sein même des camps de Lahmada, contre ce simulacre de congrès; plusieurs voix s'élèvent en effet pour appeler à l'élucidation du sort de 600 victimes sahraouies des disparitions forcées. En ligne de mire, figure principalement le chef du front du "Mal", Brahim Ghali, poursuivi en Espagne pour crimes génocidaires perpétéres du temps où il était chef de "guerre" (1976-1991).