En 2020, les Marocains auront soif. Des carences organisationnelles en matière de gestion des ressources en eau, une forte demande, des comportements humains répréhensibles associés à la menace de l’épuisement et à la dégradation des ressources hydriques. Autant de problèmes qui devraient être reconsidérés, selon le Conseil économique, social et environnemental (CESE) qui réunit, ce jeudi, son assemblée générale, sous la présidence de Nizar Baraka, et dont le thème central est justement celui de la problématique de l'eau.
- resumee_executif_du_projet_de_rapport_gouvernance_eau.pdf
Pour éviter la pénurie d'eau, le CESE recommande un certain nombre de mesures dans un rapport qui risque de faire beaucoup de bruit. Pour ne pas friser la catastrophe, le Maroc est par exemple appelé à se mobiliser pour atteindre un objectif national d’épuration de 80% à l’horizon 2020. Le CESE préconise également que le recyclage des eaux usées épurées dans l’irrigation atteigne les 30% en 2020. Les secteurs industriel et touristique, les administrations et les ménages, devront atteindre un objectif de réduction de 30%. Des objectifs qui devraient être réalisés dans le cadre d’un Programme national d’économie d’eau potable et industrielle (PNEEPI) dont l’urgence de l’élaboration est soulignée par le CESE.