Le Maroc l’a échappé belle, encore une fois, grâce à la vigilance et l’efficacité de ses services de sécurité et de renseignement.
C’est la première des choses qui vient à l’esprit quand on prend connaissance des plans de la cellule terroriste démantelée aujourd’hui à Fès, Ouled Tayma et Casablanca.
Elément nouveau et très inquiétant, cette cellule comprend parmi ses membres une femme qui était volontaire pour un attentat-suicide à l’aide d’une ceinture d'explosifs contre l’un des sites «névralgiques» du Royaume.
Cette femme, selon les informations obtenues par Le360, entretenait des liens avec des jihadistes écumant le sol libyen.
Mais ce n’est pas tout. Les membres de cette cellule, ayant prêté allégeance à l’émir de Daech et qui vouent une haine viscérale aux autorités du royaume et à ses symboles, s’apprêtaient à acquérir des armes selon un mode opératoire que l’enquête en cours ne tardera pas à dévoiler.
Et l’objectif de leurs équipées est de s’attaquer, avec des charges explosives commandées à distance, aux sièges des autorités sécuritaires du royaume. Mais aussi de prendre des touristes en otages pour forcer la main aux autorités et faire relâcher des jihadistes détenus dans les prisons du Maroc ou demander des rançons.
Le démantèlement de cette nouvelle cellule intervient dans une conjoncture très spéciale après les attentats de Paris et de Tunis. Une conjoncture également où les efforts des services de sécurité et de renseignement ont été loués dans plusieurs pays étrangers, la France, la Belgique et l’Espagne en premier lieu.