Le Polisario et son mentor algérien avaient misé gros sur une décision de la justice péruvienne pour obtenir l'accès de la présumée "ambassadrice de la RASD", la dénommée Khadijetou El Mokhtar", au territoire national péruvien. Après avoir épuisé toutes les voies de recours, partant de l'Office de la migration, les Affaires étrangères, le ministère de l'Intérieur, voire le Congrès péruvien, qui ont été unanimes à refuser l'accès de la fausse "diplomate", bloquée depuis le 9 jusqu'au 27 septembre à l'aéroport Jorge Chavez, le front séparatiste, sur ordre de ses maîtres galonnés à Alger, a en effet cru bon de taper à la porte de la plus haute autorité judiciaire péruvienne, la Cour suprême.
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Or voilà, le verdict, dont une copie est parvenue à le360 depuis Lima (voir ci-bas), a renvoyé dos à dos et le Polisario et son sponsor algérien officiel. L'ersatz de "diplomate sahraouie" a été simplement débouté. Dans la sentence, le juge a en effet déclaré l'irrecevabilité du recours en annulation pour absence de fondements juridiques ainsi que le non-lieu de la demande de levée, sous caution, de la mesure d'interdiction d'accès au territoire péruvien.
Le Polisario, qui a pris un (malin) plaisir à porter son combat donquittesque devant les juridictions internationales (Cour de justice de l'Union européenne, CJUE, Cour maritime du Panama, etc.), en a ainsi pris pour ses galons d'imposteur invétéré. Le verdict de la Cour suprême péruvienne réduit à néant désormais toute présence de la "RASD" au Pérou, qui a suspendu en 1996 ses relations avec cette entité fantoche.
Et ce n'est pas tout. Ce verdict aura certainement des implications dans d'autres pays de l'Amérique latine, considérée jusqu'il y a peu comme une "citadelle imprenable" par le Polisario qui, voyant ses anciennes "forteresses", y compris Cuba de Raul Castro, tomber les unes après les autres, se répand en imprécations contre le "lobby marocain" accusé mensongèrement d'"acheter des soutiens" en Amérique latine! Accusation qui est de nature à enfoncer davantage le front (de la honte) aux yeux des pays latino-américains, où a eu lieu un remarquable sursaut de conscience quant à cette escroquerie historique nommée "RASD" à laquelle aucun pays digne de ce nom ne croit plus.
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