Une première vidéo transmise à le360 ce samedi 23 septembre à partir de l'aéroport international de Lima, Jorge Chavez, a de quoi impressionner. Du jamais vu peut-être dans les aéroports à travers le monde entier. Celle de la dénommée Khadijetou El Mokhtar, interpellée le 9 septembre à l'aéroport de Lima pour avoir usurpé le statut d'"ambassadrice" d'une entité fantôche, en l'occurence la "RASD" qui n'a d'"Etat" que le nom! Venue avec un "visa touriste" obtenue au titre de sa nationalité espagnole, elle a tenté toutefois de se faire passer pour l'"ambassadrice" de ladite "RASD" qui n'est pas reconnue par la république du Pérou.
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Un escroquerie qui a été affrontée avec fermeté par les autorités péruviennes, Exécutif (Affaires étrangères) et Législateurs (Congrès) compris, sans compter le Bureau chargé des Migrations, qui a ordonné son expulsion.
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Sauf que ce n'est pas de cet oeil que l'aura vu la fausse "diplomate" qui semble avoir trouvé la parade en retardant le plus longtemps possible son expulsion en Espagne, via un recours déposé auprès de la justice péruvienne. Pendant ce temps, -deux semaines jour pour jour!-, l'ersatz de "diplomate" refuse toujours d'obéir à l'injonction des autorités péruviennes. Comble de la légèreté, elle s'est mise au travers du chemin des passagers en s'asseyant en tailleur entourée de son attirail (valises et autres curiosités), alors qu'une place VIP a été mise à sa disposition en attendant la décision de la justice péruvienne.
Une scène inhabituelle qui renseigne sur les pratiques victimaires d'un front séparatiste pour lequel tous les moyens sont bons, y compris les actes de piraterie, pour tenter d'attirer l'attention sur une fausse "cause" dont l'opinion publique internationale n'est plus dupe aujourd'hui.
Comme le montre la vidéo, dont le360 a eu la primeur, la fausse "diplomate" met en danger la sécurité des passagers et son acte constitue bel et bien un trouble à l'ordre public.
Face à cette situation peu ordinaire, surgit la question: jusqu'où les autorités péruviennes pourront-elles tolérer encore le délire de cette fausse "diplomate". Une chose est sûre: cette situation dramatiquement cocasse ne peut perdurer. La justice péruvienne doit intervenir d'urgence pour mettre fin à ce cirque de très mauvais goût.